Méridiennes n°124 – Novembre-Décembre 2021

11/1/20212 min read

Un bien triste constat

Le 27 août 2020, le jury régional du label « villes et villages fleuris » a décerné une troisième fleur à notre commune, soulignant la qualité et l'entretien de son fleurissement et de ses espaces verts (Méridienne n° 119). Le jury avait précisé « que l'entretien était tenu et qu'aucun secteur de la ville n'était délaissé». Force est de constater que ce n’est plus le cas aujourd’hui…

Que s'est-il passé depuis un an ? Le sésame de la troisième fleur est un encouragement à bien faire, pas un diplôme à oublier dans un tiroir...

Le 2 septembre, dans la newsletter, on nous promettait une ville propre et une vaste campagne de désherbage. Quelle déception au vu du résultat ! Chacun peut le constater : la végétation s'en donne à cœur joie. Elle colonise les trottoirs et la voirie…

Lors du dernier conseil, nous avons demandé à la majorité si elle était satisfaite de ce résultat. L'adjoint en charge a botté en touche, attribuant cet envahissement végétal au réchauffement climatique… Pour autant, le réchauffement climatique ne date pas de l'été 2021 ! En bref, tout va bien, Madame la marquise ! Le vrai problème de l'entretien des voiries est le manque de moyens consentis par notre maire. Pour preuve, son adjoint lui a demandé une rallonge budgétaire. Tout est question de priorité. La municipalité préfère porter ses efforts (et l’argent de nos impôts) sur d’autre projets… tels que le château de la Branchoire.

Parlons-en justement. Nous avons tous lu dans la Méridienne n° 120 que le coût de réhabilitation du château, était de 4 800 000 € HT soit 5 760 000 € TTC. A notre grande surprise, le montant voté lors du dernier conseil municipal est de 6 937 803,13 € TTC. Le delta est énorme. Mais d’où vient un tel décalage ? Quand on interroge le maire sur cette différence, la réponse est confuse. Il explique qu’il faut toujours prévoir plus… Nous regrettons le manque de transparence vis-à-vis des contribuables. La mairie aurait pu annoncer clairement qu’elle nous engageait à hauteur de 7 millions d’euro, plutôt que 4,8 millions. Rappelons que le prix d'acquisition du château fut, il y a dix ans, de 3 200 000 €. Ajouté au coût de remise en état, on approche les 10 millions d’euros !

Beaucoup d'argent pour aménager des salles de congrès… A ce prix, nous aurions apprécié que d’autres projets soient au moins étudiés.

Contact : Michel LAMY, Marie-Martine CHAMPIGNY, Patrick FERY, Geneviève GAULTIER-BRAULT, Michel ROLQUIN. agirpclt@gmail.co